Biennale épHémères 2019 #7
Parcours artistique
Art contemporain et patrimoine en Sud Dordogne-Périgord
6 juillet – 30 septembre 2019
Issac, Château de Montréal, dans le parc
Alexandra SÁ
Banc Cé et autres œuvres

Banc Cé, Alexandra Sà, Château de Montréal ; photo Les Rives de l’Art
Juste pour embrasser un château et son panorama
Alexandra SÁ aime s’emparer des espaces publics qu’elle éclaire de situations singulières et invite à escalader, se coucher, se déposer, franchir et s’affranchir de ses timidités. Les objets se déploient selon leurs propres règles et prennent l’environnement à revers.
« Observatrice alerte des lieux et paysages qu’elle traverse fugacement ou dans lesquels, au contraire, elle s’installe, l’artiste instaure des situations singulières d’appropriation de l’espace, qu’il soit public, artistique, familier ou quotidien. Interventions directes sur les lignes de force ou révélation des détails des espaces dans lesquels elle est invitée à exposer, fixation des mouvements corporels induits par l’usage des lieux visités et interprétation des domaines artistiques que sont l’architecture et la sculpture, constituent une part importante des dynamiques à l’œuvre dans sa démarche». (Maryline Robalo, catalogue de l’exposition No Vinco – 2019).
Cet été, au Château de Montréal, à Issac, Alexandra Sá invitera les visiteurs à se poser, se reposer, dans un endroit quelque peu mystérieux. Ils découvriront des objets inattendus dans cet espace ombragé, dominant la forêt et entourant la « forteresse », où les habitués d’épHémères ont déjà pu jouir de la charmille et des bois moussus…
♦ Le lieu
A la sortie d’Issac, panneau monument historique, montée vers le château de Montréal. Près de l’entrée, l’impressionnant chêne qui a vu défiler les générations (aurait-il connu Claude de Pontbriand, qui accompagna en 1535 Jacques Cartier au Canada ?). Au pied de l’arbre, une première surprise signée Alexandra SÁ.
Ancré sur la crête, par dessus la Crempse, le château garde des traces médiévales (XIIe) – double enceinte, escalier voûté menant à une grotte – avant que la fin de la guerre de cent ans ne transforme les castels guerriers en demeures paisibles. Pierre et François de Pontbriand édifient alors une bâtisse Renaissance. L’intérieur est grandiose et donne sur un jardin labellisé remarquable. Ce lieu est truffé d’histoires. Une épine de la couronne du Christ est conservée dans la chapelle du château…
Pour épHémères, satisfaisons-nous du parc, au-delà des remparts. Alexandra SÁ nous invite à nous y poser pour jouir de la vue sur cet imposant édifice, défensif vers la gauche, festif vers la droite.
→ Le château, dotée d’un jardin classé « remarquable », est ouvert à la visite du 1er juillet au 31 août : horaires et tarifs via le lien ci-dessous.
→ Reportage de France3 Périgord, Philippe Niccolaï & Antoine Roynier, Les jardins du Château de Montréal à Issac, entre ifs et hibiscus à l’occasion de l’opération ‘Rendez-vous aux Jardins’ en juin 2019.
♦ La page de l’artiste invitée
♦ Installation des œuvres
Alexandra Sá installe ses œuvres à 2 endroits :
– devant le château de Montréal, face à la vallée de la Crempse (sous le regard du cheval !)
Clin d’oeil aux liens d’épHémères avec les lycéens : l’œuvre en métal a été réalisée par les élèves en chaudronnerie industrielle du Lycée Polyvalent Jean Macé, lycée des métiers de Vitry-sur-Seine (94)
– près du terrain de tennis, sous les arbres, un autre point de vue sur la Vallée de la Crempse et vue sur les murailles du château.
A proximité de la charmille et de l’œuvre de Christophe Doucet 4 lièvres aux oreilles nouées au centre d’une charmille, installée pour la Biennale épHémères 2017.
Remerciements
– Au régisseur de la 7ème édition des épHémères, Jean-François Noble, artiste, artisan en métiers d’art (pierre, bois…), et bien plus encore…
– A la très dynamique équipe des Rives de l’Art : Jackie G., Laurent, Hugues et Martine.
♦ Vernissage

♦ Infos pratiques/Issac
→ Situation
→ A Issac
– Fléchage de la Biennale épHémères sur la D38, entre Issac et Mussidan, au niveau de la route d’accès au Château de Montréal
– Stationnement à gauche près du terrain de tennis

Clic… agrandir !
Et si vous en profitiez pour rendre visite aux œuvres installées pour la Biennale épHémères 2017#6 :
– remontez vers la forêt le long du court de tennis par l’allée de charmille, vous rencontrerez d’abord l’œuvre de Christophe DOUCET, 4 lièvres aux oreilles nouées au centre d’une charmille.
– continuez votre chemin vers la forêt : vous y trouverez ce que la nature veut bien encore montrer de « l’appartement éphémère » de Benoît SCHMELTZ, The Bath (le bain) et autres pièces : d’abord le lit, puis le bureau et enfin derrière la butte, la baignoire…
Photos © Véronique Audit Photographies
- la chambre, Benoît SCHMELTZ © Véronique Audit
- le bureau, Benoît SCHMELTZ © Véronique Audit
- The Bath, Benoît SCHMELTZ © Véronique Audit
♦ Continuer le parcours d’épHémères 2019
Artistes, œuvres et lieux
♦ Presse
♦ Partenaires et soutiens
→ Partenariat renouvelé avec l’Agence culturelle Dordogne-Périgord
En 2005, à Ribérac, Alexandra SÁ avait été invitée pour une Résidence de l’Art en Dordogne, un programme porté par l’Agence culturelle Dordogne-Périgord.
Biennale épHémères 2019 #7, un Festival en Nouvelle-Aquitaine
un parcours artistique du Département de la Dordogne
L’association Les Rives de l’Art est membre de ASTRE – Réseau des Arts plastiques et visuels en Nouvelle Aquitaine.
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