ExpositionS 2016
épHémères - entrActe #2
Exposition Jeroen FRATEUR
Des petits objets sans importance, quasi insignifiants… pour former de grands « touts ».
Grâce à Jeroen FRATEUR, ces objets commencent une nouvelle vie.
Avec ses installations, Jeroen FRATEUR réveille notre imaginaire, cet imaginaire si fertile qui permet aux enfants de créer de bien belles histoires à partir de petits riens.
Notre regard découvre l’ensemble d’une sculpture, et soudain, on se surprend à s’attarder sur un minuscule composant, l’un de ces objets quotidiens parfois devenu si inutile qu’on finit par le jeter : un dé à jouer, un petit personnage, une plume, une fleur… viennent réveiller notre mémoire. Et l’on se surprend à sourire et à rêver…
Vies d’ici – Vues d’ailleurs
Gens d’ici, gens d’ailleurs
Gens d’ici, gens d’ailleurs »
Artistes invités ayant participé à des Résidence(s) de l’Art en Dordogne
Sylvain BOURGET, Rip HOPKINS, Florent LAMOUROUX
Sylvain Bourget s’intéresse aux pratiques performatives dans ce qu’elles ont parfois d’absurde. Il en tire le matériau de sculptures, de dessins ou de vidéos. Lors de sa résidence à Monbazillac en 2009, il s’est penché sur les records effectués par certains dans la fabrication d’objets surdimensionnés : le plus gros marteau, le plus gros tire-bouchon, etc.
À partir de ces exploits, il a réalisé la série des Records, sculptures teintées d’ironie, ouvertes à la réflexion. La série de dessins Performers s’inspire elle aussi du récit d’exploits cités dans le « Guiness des records ».
À côté de ce travail insolite où se mêlent réalisme et burlesque, les photos de Rip Hopkins trouvent leur juste place. Le photographe britannique a réalisé lors de son séjour à Ribérac une série de portraits de ses congénères vivant en Périgord dans des décors, des postures ou des situations peu conventionnelles.
Prêtant à sourire également, les réalisations décalées de Florent Lamouroux se mettant lui-même en scène dans la série des Archétypes complètent avec pertinence cet ensemble artistique. Pour faire écho aux Performers de Sylvain Bourget, il installe ses 1200 hommes en bleu de travail, dans une oeuvre intitulée le sens de la vie… Agence Culturelle Dordogne-Périgord
Yves CHAUDOUËT
batterie fragile
Yves CHAUDOUËT, artiste « multiformes », est invité par les Rives de l’Art et la Cave de Monbazillac pour une exposition personnelle au Château de Monbazillac.
Et si des regards vous suivaient lors de votre visite de l’exposition ?
« Les portraits d’Yves Chaudouët nous entraînent dans cette même atmosphère, secrète et intime, devant le visage, une « face » de l’homme dont il est impossible de percer le mystère. Les regards qu’il dépeint, toujours perdus, traversant, filant vers l’horizon, même lorsque le visage est de face, nous empêchent d’aller au-dedans, car ce n’est pas ce dont il est question dans ce travail. matières, corps, volumes, couleurs… »
Claire Kueny, extrait de « Icônes contemporaines. Les portraits peints d’Yves Chaudouët »
Et si du fin fond des abysses, surgissait une étrange créature …?
« L’intérêt de l’artiste pour ces créatures des abysses, pour les poissons en général, remonte à loin, à l’enfance autant qu’à ce souvenir d’un drôle de costume/scaphandre qu’il réalisa pour une lecture de Conversation à la montagne de Paul Celan. »
Jean-Marc Huitorel, extrait de « Monstration »
« batterie fragile »
En porcelaine sur ses pieds de métal, elle paraît si fragile… mais pas tant que cela finalement !
Imaginée par Yves CHAUDOUËT, et créée en collaboration avec la céramiste Marjorie Thébault, la batterie d’Yves CHAUDOUËT a tout d’une « vraie » ! Et on peut même en jouer… avec précaution et retenue, n’est-ce pas Bernard LUBAT ?