Conférences 2021
CONFÉRENCE « VENISE ET L’ART CONTEMPORAIN »
Cycle : J’AI DÉCIDÉ D’AIMER L’ART CONTEMPORAIN...
24 Mai, Médiathèque de Prigonrieux
Conférencier : Christian Pallatier, historien de l’art, directeur de BAG_bakeryartgallery, Bordeaux.
Conférence proposée par l’association Connaissance de l’Art contemporain.
CONFÉRENCE
« LE DESSIN DANS L’ART CONTEMPORAIN »
2 Décembre, Médiathèque de Prigonrieux
Conférencier : Christian Pallatier, historien de l’art, directeur de BAG_bakeryartgallery, Bordeaux
Conférence proposée par l’association Connaissance de l’Art contemporain
CAUSERIE PHILOSOPHIQUE*
« FAUT-IL ÊTRE CULTIVÉ POUR APPRÉCIER UNE ŒUVRE D’ART ? »
15 Juin 2021, Château de Monbazillac
Conférencière : Sophie Geoffrion, philosophe praticienne
La causerie philosophique, c’est quoi ? C’est une rencontre organisée dans votre structure avec la philosophe praticienne Sophie Geoffrion. À partir de reproductions d’œuvres de la collection du Frac, Sophie Geoffrion propose de s’interroger et dialoguer ensemble sur l’art, par le biais de la philosophie, en abordant des questions gravitant autour de la connaissance : « Face à une œuvre d’art contemporain, qui parfois déroute ou laisse perplexe, peut-on se passer de compréhension et de réflexion ? ».
FRAC NOUVELLE-AQUITAINE MÉCA : visionner les webdocs de la Conquête de l’art conquetedelart.fr
CYCLE DE VISIO-CONFÉRENCES :
« L’ART CONTEMPORAIN EXPLIQUÉ A MA MÈRE »
4 CONFÉRENCES
de Mars 2021 à Juin 2021
Conférencier : Christian Pallatier, historien de l’art, directeur de BAG_bakeryartgallery, Bordeaux
Conférences proposées par l’association Connaissance de l’Art contemporain.
1-Vénus beauté ; qu’est-ce qui est beau ?
Le poids des apparences : du physique dans l’art en particulier.
Le feuilleton : « les années 1945-55 »
Qu’est-‐ce qui est beau ? Tout le monde convient aujourd’hui qu’une œuvre peut prendre la forme qu’elle souhaite, utiliser les matériaux les plus divers, si elle touche le spectateur par sa “beauté“. Mais de quelle beauté parle-‐t-‐on ? D’une beauté intérieure, mystérieuse, intraduisible, d’une beauté plastique, d’une beauté technique, ou tout cela à la fois ? S’il semble que l’idée de beauté dans l’art ait perdu sa toute puissance, elle n’en reste pas moins un concept toujours actif .
Matthew Barney, Vanessa Beecroft, Yves Klein, Mariko Mori, Orlan, Cindy Sherman, Rosemarie Trockel, Mark Wallinger… De la même façon, le corps s’est émancipé des canons de beauté et chacun semble être libre de ses choix physiques et vestimentaires. Conjointement, en nous faisant vivre sous l’empire de la beauté et dans le culte de l’apparence physique, les médias ne cessent de fixer de nouveaux critères toujours plus contraignants. Notre enveloppe reflète-t-elle donc la vérité de ce que nous sommes?
Le corps n’est-‐il qu’un produit publicitaire de nous-mêmes ? Christian Pallatier
2- Orgueil et préjugés
L’art du mariage ou le modèle éclaté. Les mariages, les familles, castes, clans, tribus dans l’art de 1945 à nos jours.
Le feuilleton : « les années 1955-65 ».
Qu’est-ce qui constitue, réunit, sépare, déconstruit, ou recompose aujourd’hui une famille ? Après l’ère de « Dieu le père » et de « la puissance des mères », il existe maintenant la période des « tribus » postmodernes. On nous décrit une famille « en profond désordre, éclatée, désarticulée et dans tous ses états » mais néanmoins réinventée par l’apparition de l’homoparentalité, la monoparentalité, la coparentalité ou les familles recomposées. Il faut s’interroger sur ces nouvelles familles. Comment les représentations artistiques rejouent ou déjouent-‐elles ces scénarios trop connus ? Des portraits d’ancêtres aux photos de famille, l’art a été utilisé au cours des siècles à la fois pour célébrer et remettre en question les valeurs familiales. La peinture, la photographie, le dessin, la vidéo esquissent des pistes de réflexion sur le devenir de la famille -
Louise Bourgeois, Sophie Calle, Pascal Convert, Richard Fauguet, David Hockney, Valérie Mréjen, Zhang Xiaogang… Les images suggèrent à la fois la force et la fra-‐ gilité de la maison familiale, les liens unissant les générations et les conflits qui les défont. Christian Pallatier
3- L’artiste, la grenouille et l’enfant
Enfant martyr, enfant-roi dans l’art de 1945 à nos jours.
Le feuilleton : « les années 1965-75 »
Bien que nous soyons tous passés par là, l’enfance est un temps dont nous n’avons que des souvenirs limités ; un lieu mystérieux, mystifié, chargé d’une mémoire floue.
Que ressent-‐on lorsqu’on est enfant ? Comment un enfant découvre le monde ? Comment se l’approprie-‐t-‐il ? L’enfance est un concept imprécis qui a connu une formidable révolution au cours des dernières décennies.
Le terme englobe des sens multiples et parfois contradictoires comme l’innocence, la pureté et le bonheur, mais aussi la honte, l’impuissance et la peur. Comme source d’inspiration, l’enfance fut, dans les siècles passés, d’une grande importance. Lieu mythique et utopique, le motif est toujours utilisé par les artistes, pas seulement pour des raisons historiques et sociologiques, mais parce qu’il est intrinsèquement lié, dans son processus même, au jeu, au souvenir, aux pulsions primaires, au refoulement, à un imagi-‐ naire qui s’achève avec la puberté. Nous verrons comment l’enfance est perçue et représentée dans l’art contemporain
Christian Boltanski, Annette Messager, Nan Goldin, David Hamilton, Mike Kelley, Paul Mc Carthy, Yoshitomo Nara, Catherine Opie, Jeff Koons… Christian Pallatier
4- Le pouvoir jeune : Smells like teen spirit
Vous avez dit « Crise » ? Désordres de la jeunesse dans l’art de 1945 à nos jours.
Le feuilleton : « les années 1975-85 »
Depuis les années 50, l’art reflète plus que jamais la situation complexe de la vie des jeunes adultes et ses divergences de vues avec la société. Les artistes décrivent l’excitation, l’énergie et la créativité, ces pulsa-‐ tions de la jeunesse -
‐ Hernan Bas, Mohamed Bourouissa, Larry Clark, Rineke Dijkstra, Lizzie Fitch & Ryan Trecartin, Robert Mapplethorpe, Ron Mueck, Juergen Teller… Tous ces artistes contribuent à définir l’adolescence dans nos sociétés contemporaines, à explorer les paysages moraux et idéologiques de la jeunesse. L’examen de l’adolescence passe par les représentations d’une sexualité parfois transgressive, par les images du corps et, plus que jamais, par la musique comme un code pour la formation de l’identité. L’adolescent est souvent maladroit, aliéné, rebelle et malheureux, de sorte que la figure du jeune adulte devient un symbole de préoccupations politiques et sociales plus larges. Quels sont ses lieux, ses espaces, ses territoires ?
Comment fonctionnent le groupe et l’individu ? Comment conjugue-‐t-‐il rébellion et responsabilité ? Quelle cartographie de l’éveil sexuel ? Et finalement, comment grandir, partager les angoisses et les contradictions les plus douloureuses de la société pour arriver, enfin, à l’âge adulte ?